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Chronique des Premiers Dieux (Rêve lucide)

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Lecture audio de cette histoire vécue.

Cette chronique des premiers dieux n’est pas une simple histoire. C’est un voyage au cœur d’un rêve d’une intensité rare, un rêve où chaque sensation était plus vraie que nature. Le toucher, la vue, l’ouïe, l’odorat… tout semblait exacerbé, comme si ce monde onirique était plus réel encore que celui qui m’entoure. Mais il y avait plus : une forme de télépathie, une connexion invisible qui dévoilait les informations contenues en chaque chose, en chaque être présent à mes côtés.

Lorsque je me suis réveillé, les premières questions se sont imposées: À quoi ai-je assisté? Ai-je traversé les âges, projeté dans un temps oublié ? Le doute s’installe, puis une étrange certitude : il y a là quelque chose à déchiffrer, un mystère à percer. Quelques mois plus tard, d’autres fragments émergent, comme des pièces éparses d’un puzzle ancien. Certaines visions me parviennent, et avec elles, l’envie d’en comprendre le sens.

C’est ainsi que je me lance dans mes premières recherches, bâtissant théories et hypothèses, les mettant en mots, les structurant sous forme d’articles. Ce récit d’un autre temps ne peut être laissé au silence.

Comme chaque soir, je me couche sans attente particulière, l’esprit apaisé. Mais très vite, un frisson familier parcourt mon corps. Puis très vite je perçois une multitude de picotements sur la peau suivis de légères vibration corporelle. Je connais ce phénomène, je sais qu’il précède souvent quelque chose d’inhabituel. Ce n’est pas nouveau pour moi. Les rêves lucides, les projections hors du corps, les visions prémonitoires ou d’apparitions… tout cela fait partie de mes caractéristiques depuis l’enfance. Ensuite, survint la sensation que je redoute et que, pourtant, j’ai appris à reconnaître : la paralysie du sommeil. Je lutte, je résiste, comme à mon habitude. Mais cette fois-ci, l’ultime assaut est très puissant et suis paralysé comme plaqué au lit. L’instant d’après, d’une manière soudaine, je suis au-dessus d’une planète.

Sous moi, je sens une surface rigide. Une plateforme, peut-être. Mais sur l’instant, ce détail ne m’intéresse pas. Ce qui me frappe, c’est ce sentiment intense d’aisance, de confort et de liberté de mon Être. D’abord, je me laisse porter par la grandeur du spectacle, absorbé par l’immensité infinie qui s’étend devant moi. Mon regard s’attarde sur ce vaste panorama qu’offre notre univers, où chaque détail semble à la fois familier et étrange. Au sein de cette vaste étendue constellée d’étoiles, une voix mystérieuse s’élève et conte un récit. Originaire d’un lieu indéterminé, elle porte en elle le murmure d’antiques légendes, défiant toute logique quant à sa provenance. Rapidement, je prends conscience avec émerveillement que je ne suis pas un simple spectateur, mais bel et bien impliqué dans cette histoire improbable. D’abord intrigué, puis captivé, j’écoute cette voix. Je me laisse emporter jusqu’à ressentir une véritable passion pour ce récit qui se dévoile, petit à petit, dans cette réalité immersive.

Je baisse les yeux, et l’évidence me frappe. C’est la Terre. Pourtant, une incompréhension s’installe quelque chose cloche. Ce n’est pas la sphère familière des atlas, ni l’image des clichés spatiaux. Cette planète semble avoir une surface différente. Sa forme est plus ovale, loin de la parfaite géométrie que je pensais connaître. Une planète figée dans un autre temps, témoin d’une époque oubliée. Un instant, le doute m’effleure : est-ce bien la Terre?

Je ne sais pas ce que c’est à l’origine. Peut-être un ancien vaisseau ou autre chose. Les questions affluent: Ai-je remonté le temps ? Suis-je témoin d’une histoire oubliée, d’une version ancienne de notre monde ? La voix poursuit son récit sans attendre mes réponses, indifférente à mes interrogations. Les phrases exactes de cette histoire se sont effacées de ma mémoire, ne laissant derrière elles que des images, un film dont je ne suis qu’un spectateur silencieux.

Après avoir contemplé l’ancienne version de la Terre, une voix s’élève sur ma droite, je tourne la tête et aperçois deux figures majestueuses, un homme et une femme, debout à proximité. À mes côtés, un jeune adulte est intercalé entre nous.

La femme est grande et d’une beauté éclatante, sa silhouette élégante drapée dans une longue robe aux motifs raffinés et aux ornements d’une finesse remarquable. Elle converse avec son mari, un homme tout aussi grand, à l’allure imposante, vêtu de décorations somptueuses et méticuleusement travaillées. Son visage m’échappe, les souvenirs des détails s’estompent déjà. Un peu plus loin, un petit groupe de jeunes adultes, eux aussi d’une beauté saisissante et d’une élégance irréprochable. Ils semblent appartenir à la même lignée, d’un prestige royal, princes et princesses réunis. Parmi eux, seule cette femme majestueuse prend la parole, non pour ordonner, mais pour suggérer avec une douceur empreinte de sagesse. Son époux, le roi, acquiesce non par obligation, mais par respect et amour profond pour elle.

Les premiers mots que j’entends sont ceux qui m’ont fait tourner la tête vers eux. Les mots de cette déesse résonnent en moi, mais leur exactitude m’échappe : « Nous l’avons retrouvé… ou trouvé… » tout en tendant le bras vers cette ancienne version de la Terre. Le roi majestueux, hoche la tête confirmant les paroles de son épouse divine. Comprenant enfin la situation, le jeune adulte laisse éclater son impatience. Son regard se pose sur sa mère, et avec l’enthousiasme propre à son âge, il lui suggère d’être volontaire pour les missions de reconnaissance. La somptueuse déesse écoute, mais refuse sa demande, malgré les insistances caractéristiques de tout adolescent privé de satisfaction.

Devant cette scène, j’observe le couple divin se rapprocher. La mère déesse propose de positionner les vaisseaux autour de la planète, et son époux, à l’allure majestueuse et à la beauté digne d’un dieu, soutient ses paroles avec une approbation sereine. Soudain, je vois une multitude de vaisseaux de tailles diverses qui s’élancent vers la planète, leurs silhouettes élégantes fendant l’espace. Le récit continue de se dérouler, et je comprends que ce moment marque le début d’un processus fondamental : l’établissement des paramètres essentiels à la Vie.

Ce récit a quelque chose d’unique. Je perçois tout ce qui se joue au-delà des mots prononcés, comme si chaque élément, chaque chose me transmettait ses informations directement. Tout prend sens dans une fluidité étrange, et je ressens chaque émotion, chaque intention, comme si j’étais connecté aux pensées des gens et à l’essence même des choses qui m’entourent. Tout en écoutant cette histoire, mon regard se pose sur ce magnifique couple divin, empreint de majesté et d’harmonie.

À mesure que les événements se déroulent sous mes yeux, je saisis pleinement l’ampleur de cette opération qui s’étend sur le court, le moyen et le long terme. Leurs intentions est de façonner, étape par étape, un environnement destiné à accueillir la Vie sous sa forme la plus noble, préparant le terrain pour une civilisation prête à s’épanouir dans cette renaissance soigneusement orchestrée.

Dans mes souvenirs, la déesse évoque avec une forme d’amour ce principe, sa voix portant l’idée d’un renouveau. Ce n’est pas simplement une terraformation, mais bien une renaissance, une préparation minutieuse des conditions idéales pour voir éclore leur nouvelle civilisation, en parfaite harmonie avec cette planète.

Après avoir suggéré ses instructions, la reine se tourne et fait quelques pas dans la direction opposée. Avec un sourire sincère, elle ouvre les bras dans un geste accueillant. Pris d’un intérêt particulier, je me tourne aussi et à ma grande stupéfaction, je découvre qu’elle s’adresse à une foule immense, rassemblée sur une vaste plateforme située à un niveau inférieur. Le spectacle est grandiose, presque irréel, aussi bouleversant que ma première vision de la Terre, suspendue dans l’immensité de l’Univers. Mon regard embrasse l’immensité du vaisseau où je me trouve, et soudain, la mesure de son gigantisme me frappe. Je comprends alors que je suis à bord de l’un des vaisseaux-mères. En levant les yeux, j’aperçois, plus loin, d’autres vaisseaux aux formes allongées, imposants mais moins titanesques, pourtant tout aussi imposants.

Je reviens sur cette reine, observant ses bras ouverts alors qu’elle s’adresse à son peuple. Je n’ai plus le souvenir exact de ses paroles, mais en revanche, je garde précieusement les émotions et impressions qui m’ont traversé à cet instant. Et ce que je ressens est une communion profonde comme si je vivais à travers elle, comme si j’étais imprégné de sa présence, de son essence. Cette femme, cette reine, considère son peuple comme ses propres enfants. Sa posture n’est pas anodine ni théâtrale. Ses bras s’ouvrent avec tendresse, comme pour les accueillir dans une étreinte invisible mais puissante. Elle est aimante, infiniment aimante, et son peuple ne lui rend pas un amour de circonstance. Ils l’aiment avec sincérité et grande générosité. Il n’y a ni contrainte, ni devoir feint dans leur amour relationnel. Ils la respectent, non par obligation, mais parce qu’ils reconnaissent en elle l’attention sincère et affectueuse qu’elle leur porte.

Ce constat me bouleverse, si éloigné de l’idée que je m’étais faite des rois, des reines, des dieux et des déesses. Elle n’est pas seulement la commandante en chef, elle incarne le pouvoir. Mais ce pouvoir ne découle pas d’un désir de domination ou d’une volonté imposée.

Il émerge de manière naturelle, porté par l’intensité de son amour. C’est un amour si profond qu’il exerce une influence incontestable. Elle n’a pas cherché cette position, elle y a été conduite, presque malgré elle par la force de son lien avec son peuple. Et en observant cette hiérarchie qui s’installe, je réalise qu’elle ne repose pas sur des règles rigides ou des structures imposées. C’est une hiérarchie qui se dessine d’elle-même, née de l’affection, de la confiance et du respect mutuel.

Dans cet univers, chaque être est imprégné d’une sincérité absolue et d’un amour profond, dépourvu de toute superficialité. Dans une certaine forme indescriptible, peut-être télépathique, une intensité de cet amour qui fluctue selon les individus, mais jamais il ne faiblit ni ne se corrompt. Les apparences ont leur importance, magnifiant la noblesse et l’élégance de chacun, non comme un moyen d’exalter l’ego, mais comme une simple expression de leur essence. Tout est harmonie, équilibre entre beauté et humilité, entre grandeur et simplicité. Ici, l’éclat d’une présence ne repose pas sur le désir de se distinguer, mais sur la pureté des intentions et la transparence des personnes. C’est une civilisation où l’amour façonne les relations et où la bienveillance dicte les échanges. Une vision troublante et merveilleuse à la fois, une réalité qui défie toute conception que l’on pourrait avoir des hiérarchies et des pouvoirs. C’est peut-être difficile à comprendre, mais c’est ainsi que cela se manifeste dans cette histoire troublante.

Mes souvenirs deviennent flous, et j’ai du mal à me rappeler précisément la fin, juste avant mon réveil. Pourtant, ce qui reste limpide, c’est cet instant précis où tout bascule, celui qui me projette hors du récit, m’arrachant à une histoire que j’aurais dû poursuivre si une émotion intense ne m’avait pas ramené à la réalité. Alors que la reine ou déesse achève son discours empreint d’amour, un mouvement soudain capte mon attention. À mes côtés, le jeune adolescent, animé d’une fougue irrépressible, interpelle sa mère avec insistance. Il réitère sa demande, déterminé à accompagner son père, ses frères et sœurs pour préparer les conditions sur Terre. Sa mère, cette femme majestueuse au regard empli de sagesse, lui répond d’une voix plus ferme, plus autoritaire, mais toujours empreinte d’une bienveillance indéniable. Son ton ne laisse aucune place à la discussion. Elle prononce son prénom Cronos et, bien que les mots exacts m’échappent, leur signification s’impose en moi :

« Non, Cronos, pour le moment tu restes ici. »

C’est à cet instant là que ce prénom déclenche en moi une réaction immédiate, viscérale. Mon esprit s’emballe, répétant sans cesse cette sonorité étrange. Cronos… Cronos… mais je connais… J’ai beau chercher, je n’arrive pas à savoir d’où je connais ce prénom. Mon regard reste fixé sur lui. Une grimace se dessine sur mon visage, mes pensées affluent, envahissent mon esprit et prennent le dessus. Pourtant, en parallèle le récit continue, imperturbable. Mais quelque chose s’intensifie. Une vague de malaise intérieur grandit, inexorable, jusqu’à me projeter doucement hors de cette expérience. Alors que l’histoire se poursuit en arrière-plan, mes yeux s’ouvrent, lentement, très lentement. Le réveil est progressif, une transition étrange qui me ramène à la réalité avec une douceur inattendue. Puis soudain, la révélation me frappe. Mes lèvres bougent. Je suis entrain de me réveiller et mes mots deviennent confus, une bouillie indistincte d’un récit qui semble m’échapper à mesure que ma conscience reprend le dessus. Et c’est à cet instant précis que tout prend sens. La voix qui narrait cette histoire que je ne connaissais pas était fluide et fascinante… c’était la mienne. Assis dans mon lit, je reste là figé à repenser à ce rêve intense et à tenter de répondre à mes premières questions qui affluent. Est-ce un rêve lucide ou un souvenir? Se pourrait-il que j’aie été le dépositaire involontaire de connaissances transmises par une entité extérieure, venue me dévoiler le récit oublié d’une ère lointaine? Incroyable! Je raconte une histoire de manière fluide et irréfléchie que je ne connais pas. Pourtant dans ce rêve lucide je ne parle pas et ne fais que découvrir ce récit. Comment est-ce possible? Et pourtant ça l’est! Voilà un autre récit qui me marque avec profondeur chaque fois que j’y repense.

Cette révélation, toujours aussi captivante aujourd’hui, m’a conduit à entreprendre des recherches approfondies. Ma première mission était de vérifier l’existence du prénom Cronos et, s’il existait, d’en explorer l’histoire. Non seulement Cronos existe, mais toute sa lignée également. Ainsi commence une quête de vérité qui m’amène à croiser des informations troublantes et étrangement familières. Sur des tablettes antiques, le roi ou dieu mentionné porte le nom d’Ouranos, tandis que la femme majestueuse, dont la prestance et l’aura m’ont fasciné, s’appelle Gaïa.

Quant au jeune adolescent plein d’impatience et d’impulsivité qui se tenait à mes côtés, il s’agit donc de Cronos. Ces découvertes ont nourri mes récents articles sur les mythes, légendes et archéologie. Plus je cherche, plus j’en apprend sur les membres de la famille de Cronos, ses frères et sœurs et ses enfants. Aussi je prend connaissance qu’il y eu une des périodes florissantes connue sous son règne comme « l’Âge d’Or« .

En m’appuyant sur mon rêve lucide immersif, je peux affirmer que l’Âge d’Or ne débute pas avec Cronos, mais bien avant, sous le règne de sa mère Gaïa, dont l’amour profond et l’harmonie qu’elle entretenait avec son peuple resplendissaient intensément. Cette conviction demeure intacte, malgré le drame survenu entre Ouranos et Cronos. C’est un épisode tragique relaté sous diverses formes à travers les anciens écrits. Pour approfondir ces révélations et en découvrir davantage, je vous invite à consulter ce long article « La Terre des Dieux (1ère partie): Les échos d’un temps oublié ».

Aujourd’hui plus que jamais, je réalise que l’archéologie est avant tout une discipline de recherches et d’interprétations, bien plus qu’une science officielle fondée sur des preuves incontestables. Les découvertes des dix dernières années en sont la preuve flagrante : des théories autrefois considérées comme inébranlables sont désormais remises en question, bouleversant même les datations établies des premières civilisations. Il est important de préciser que tout cela repose sur mes propres interprétations et ne constitue en aucun cas une vérité historique avérée. Je vous encourage à mener vos propres recherches et à forger votre propre opinion. Ne laissez personne penser ni décider à votre place.

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